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23/10/2008

Journées diocésaines à La Marsa : bilan du Père Ramon

Réussite ?

Certainement. Nous avons réfléchi : sur nos différentes spécificités qui rendent encore plus visible l’union de cœurs entre nous et avec les gens qui nous entourent. Nous avons prié, bien prié, et le fait que la chapelle de l’« Archevêché » débordait, et que la chorale de la cathédrale devait chanter dans le couloir, semblait faire partie de la magnifique matérialité de notre prière, tout comme les fleurs, -juste ce qu’il fallait-,  ou le chant en arabe du Notre Père, très émouvant.

Nous avons partagé notre repas, toutes langues et nationalités confondues, dans une joie qui était tout à la fois sereine et spontanée. La Journée a passé vite, tellement les carrefours, la table-ronde, la messe, le repas, la conclusion, s’enchaînaient tout naturellement, au point que chaque instant semblait fait en même temps de prière et de réflexion, et que la convivialité, très forte, n’a jamais été noyée par les besoins d’organisation…

Deux choses m’ont frappé particulièrement. J’ai observé que Jaime Martínez, un de nos deux moines, assistait au carrefour sur la mixité, et que Jean Fontaine (qui ne connaît notre expert en littérature tunisienne ?) participait dans celui des cadres et entrepreneurs.

C’est que la Journée faisait partie de nos efforts pour mieux exprimer combien les laïcs sont l’interface de notre communauté catholique avec le monde tunisien. J’ai observé aussi que presque la moitié des membres de la communauté catholique du Kef ont participé à la Journée : l’expérience des petites communautés éloignées de la capitale reste essentielle pour notre communauté catholique en Tunisie.

La Journée a été un succès.

Je me suis pourtant fait une fois de plus la même réflexion : Très haute participation des sœurs, et, compte tenu de leur grand nombre, faible participation proportionnelle des laïcs. On dirait que dans l’imaginaire populaire  l’« Eglise », et en particulier l’« Eglise missionnaire », est encore composée surtout de prêtres et de sœurs…  Alors les laïcs présents à cette Journée avaient certainement raison quand ils demandaient qu’il y ait plus souvent d’autres journée similaires. Et le Père Evêque (homélie remarquable !) a raison, lui aussi, quand il remarque que nous sommes, certes, dans l’« année des laïcs »,  mais que cette « année » devra durer encore…